Khaled - Biographie, discographie et fiche artiste

Khaled Hadj Brahim, alias Khaled est né dans un faubourg d'Oran à Sidi El Houari le 29 février 1960. Son père travaille dans le garage de la police, recevant un modeste salaire. Tout petit, le jeune Khaled tombe dans la magie musicale et écoute beaucoup de musique marocaine, ainsi que les chanteurs Elvis Presley et Johnny Hallyday. Vers l'âge de sept ou huit ans, il a trouvé sa voie. Mais dans sa famille, personne n'est musicien, hormis son oncle paternel qui joue de l'accordéon. Son père quant à lui n'apprécie pas les incartades de son fils et le corrige quand celui-ci fait les quatre cents coups : à 14 ans, il est renvoyé de l'école pour absences répétées. En effet, à cette période, il chante dans les mariages et les cabarets à l'insu de son père avec son groupe les "Cinq Étoiles".Khaled

En 1974, c'est son premier enregistrement sur un magnétophone deux pistes "Trig El Lici", qui sort en 45 tours et passe inlassablement sur les radios. Le public accroche tout de suite. Cheb (le jeune) Khaled comme on le nomme à Oran, ne touche pas un sou de ce succès. Pour gagner sa vie, il est amené à faire divers métiers, garçon de café, cordonnier, etc...

Raï

C'est à la fin des années 1970 que le raï se développe en tant que musique urbaine par laquelle les jeunes oranais se sentent attirés. Logiquement, Khaled s'inscrit dans la génération des "chebs" qui accompagnent ce mouvement musical et culturel. Entre le désespoir du blues et une formidable envie de faire la fête, les paroles du raï permettent à Khaled d'exprimer son anticonformisme et son désir de dépasser les tabous ; mais aussi plus prosaïquement, de faire l'apologie de l'amour et de l'alcool.

Dès 1976, dans les cabarets oranais, il remplace dans le groupe qui l'accompagne, les violons par des guitares électriques. Le synthétiseur et la boîte à rythmes arrivent en 1982. Cet alliage entre la tradition et le modernisme fonctionne à merveille et fait de lui le porte-parole de la jeunesse locale. À dix-sept ans, il a déjà enregistré cinq disques ou plutôt, des cassettes audio. Il devient une star en Algérie, à tel point que la jeunesse dorée, issue de la bourgeoisie FLN, dite "Tchi tchi" adopte sa musique et ses textes qui sont à l'opposé de la morale ambiante.

La période oranaise est marquée par les enregistrements à la va-vite quand l'argent commence à manquer dans les poches du cheb. Les paroles sont souvent improvisées et les cassettes rapidement prêtes pour la diffusion, permettant à certains éditeurs peu scrupuleux de se faire de l'argent aux dépens du jeune chanteur. Les cassettes pirates à son effigie sont légion. D'Alger au quartier parisien de Barbès, une centaine d'entre elles circulent sous le manteau.

Mais Khaled reconnaît qu'à l'âge de vingt ans, c'est la France qui le fait rêver. Ce pays représente pour lui le symbole de la liberté, où les amoureux peuvent se promener sans problème main dans la main Ce n'est que six ans plus tard, que son rêve se réalise. Il arrive sur le sol français en 1986 et est invité à chanter durant un grand Festival à Bobigny en banlieue parisienne, où se retrouve tout le gratin du raï. Sur scène, il fait forte impression avec sa voix rauque et ample. Il y rencontre celui qui devient son manager, Djilali Ourak. Celui-ci met de l'ordre dans la carrière discographique de Cheb Khaled.

1988 : "Kutché"

Dans la foulée de Bobigny, un disque "Hada Raïkoum" (C'est votre loi) est gravé d'après une cassette, chez Horizon Music, label disparu.

Cheb Khaled part ensuite en tournée en France et en Europe. En 1988, il enregistre ensuite sous la houlette de Martin Meissonnier, producteur français passionné de "world music", et avec Safy Boutella, musicien algérien, un album intitulé "Kutché", qui est le premier produit ailleurs qu'en Algérie, avec des moyens nettement plus importants. Mais le succès est moyen, les adeptes voyant là une version dénaturée du genre.

Après çà, il entreprend une tournée à travers l'Europe, passant par la Belgique, la Hollande et Londres. Sa carrière internationale commence à prendre son envol car il se produit aussi au Japon, à Tokyo.

Bon vivant et défenseur malgré lui du raï, Khaled décide devant la montée de l'intolérance dans son pays de s'installer en France. En juillet 1991, il représente "la chanson francophone" à l'occasion du "World Summer Festival" qui a lieu à Central Park à New York.

1992 : "Didi"

Mais Cheb Khaled devient véritablement le Roi du Raï, un peu après la sortie de son nouvel opus "Khaled" en 1992. Produit à Bruxelles par Michael Brook et à Los Angeles par Don Was, la machine funk-raï se met en route pour une série de succès qui commence par le tube "Didi", premier titre en arabe à entrer dans le Top 50, classement français de référence. Il est aussi en tête des hit-parades en Israël, en Egypte, en Arabie saoudite et même repris en Inde en langue hindi. Khaled n'en oublie pas moins d'où il vient en rendant hommage dans ce disque à sa ville, Oran, dans "Wahrane". Plus d'un million et demi d'exemplaires sont vendus à travers le monde. Il repart ensuite en tournée internationale durant laquelle de nombreux aficionados maghrébins ou non, se pressent pour voir et écouter la voix du crooner d'Oran.

Khaled, définitivement débarrassé du "cheb", continue à tracer une carrière brillante, en sortant l'album "N'ssi N'ssi", qui constitue aussi en partie la bande originale du film de Bertrand Blier "Un, deux, trois…soleil". L'action se déroule à Marseille et la musique de Khaled participe pour beaucoup à l'ambiance générale du film. Enregistré avec le concours de Don Was, et du jeune arrangeur français, Philippe Eidel, le disque bénéficie également de l'apport des violons du Caire, ceux de la troupe qui accompagnait il y a longtemps, la grande Oum Kalthoum. Pourtant, la notoriété internationale grandissante du chanteur semble l'écarter petit à petit de son pays natal. L'Algérie où l'intégrisme religieux est omniprésent, devient dangereuse pour celui qui prône une manière de vivre très libre.

En 1994, récompensé par le monde du cinéma avec le César de la meilleure musique de film, il se produit au milieu de sa tournée internationale au Zénith à Paris les 3 et 4 mars. La location affiche complet. Star incontestée, Khaled donne en définitive ses lettres de noblesse au raï, quitte à éclipser ses collègues chanteurs du même genre.

Brûlant la vie par les deux bouts, véritable amateur de fête, d'alcool et de femmes, Khaled surprend un peu ses admirateurs quand il annonce son mariage avec la belle Samira, d'origine marocaine, qui a lieu le 12 janvier 1995.

Idir

En février 1995, il obtient la "Victoire de l'artiste-interprète francophone de l'année", décernée par trois mille professionnels de l'industrie musicale et des médias français. Le chanteur la dédie "à tous les jeunes qui font de la culture et de la musique en Algérie". Cette reconnaissance est l'aboutissement de quelque huit cents chansons déposées auprès de la SACEM (Société des Auteurs Compositeurs français).

La perspective de retourner en Algérie semble de plus en plus compromise pour Khaled, qui en général ne mâche pas ses mots quand il s'agit de la situation politique de son pays. Il fonde avec l'autre grand chanteur algérien, Idir l'association "Algérie la vie" et organise un grand concert pour la paix et la libre expression en Algérie, le 22 juin 1995 au Zénith à Paris. La salle est comble.

À l'automne 1996, c'est le grand retour discographique de Khaled. Un premier simple est mis sur le marché. "Aïcha" écrite par Jean-Jacques Goldman en français, annonce le futur album "Sahra", du nom de sa fille (Sarah) née quelques mois auparavant. Enregistré en France, à Los Angeles et à la Jamaïque, le disque bénéficie de la présence de Rita Marley et des I Threes ainsi que de IAM, donnant ainsi au raï des airs de reggae, ce qu'on savait déjà, et de hip hop. Environ 500 000 exemplaires sont vendus, propulsés sans doute par la Victoire de la Chanson de l'année avec "Aïcha".

En mars 1997, il s'installe pour trois jours à l'Olympia à Paris, à guichets fermés et entame une tournée française, puis internationale, triomphale.

Son charisme naturel et son physique avenant intéressent le milieu du cinéma. En 1997, Khaled est sur les écrans avec "100% Arabica", du réalisateur Zemmouri, comédie où il a comme partenaire l'autre représentant doué du raï, Cheb Mami.

Après une grande tournée, on retrouve Khaled pour une soirée exceptionnelle à Paris le 26 septembre 1998. En effet, il se produit ce soir-là à Bercy, devant 15 000 spectateurs, en compagnie de ses "confrères" Faudel et Rachid Taha. Ils chantent en solo, en duo et même en trio, les plus grands succès de chacun. L'ambiance dans la salle est surchauffée et le public reprend en chœur "Didi" et surtout "Aïcha" dont tout le monde connaît les paroles. Un enregistrement live de la soirée sortira quelque temps plus tard.

La rançon du succès

Au cours de l'été 1999, alors qu'il participe à quelques festivals à travers le monde (Festival de jazz de Montréal), Khaled est victime d'un escroc qui prend des engagements pour lui en Israël. L'annonce de ces concerts imaginaires lui vaut des menaces. Il annule donc quelques scènes d'été dont le festival de Cornouailles en Bretagne prévu fin juillet.

Avec l'avènement du Président Bouteflika en Algérie, la situation politique semble se détendre et Khaled envisage un concert en novembre 1999 à Alger. Finalement, le projet est abandonné mais le chanteur va quand même dans la capitale algérienne et retrouve son pays le 28 novembre pour régler un problème avec la justice, sa première maison d'édition Zeid El Youm ayant porté plainte contre lui pour atteinte à la propriété intellectuelle et artistique. Khaled est acquitté.

Trois ans après Sarha, Khaled sort en décembre 1999 un nouvel album intitulé "Kenza" ("Mon joyau" en arabe), du nom de sa seconde fille. Parmi ces quinze nouveaux titres, il y a la reprise de Imagine de John Lennon en duo avec la chanteuse israélienne Noa. Jean-Jacques Goldman quant à lui, a écrit deux titres en français "Derviche tourneur" et "C'est la nuit" qui devient le premier extrait de l'album. Khaled se tourne aussi vers la salsa (mâtinée de raï) avec "Gouloulha Dji" et la musique électronique avec "E'dir e'sseba". Tout cela fait un ensemble très varié, voire un peu variété, certainement très loin des chansons de ses débuts.

Au cours d'une tournée internationale, Khaled fait un passage au festival Heineken de Sao Paolo au Brésil en avril 2000. Il y rencontre un énorme succès dans ce pays où son album "Didi" s'est écoulé à 200 000 exemplaires. L'été suivant, le 11 août, le père de Khaled décède à Oran. Le chanteur ne peut être présent pour les funérailles mais se rend tout de même auprès de sa famille dans les jours qui suivent.

Retour musical

Début novembre 2000, Khaled donne deux concerts en Tunisie. Puis, après de nombreux projets avortés, il finit par monter sur scène à Alger le 14 novembre, premier spectacle après son départ vers la France en 1986. C'est un événement national même s'il est aussi source de controverses. Devant environ 10 000 fans réunis dans la salle omnisports Harcha, en centre-ville, le chanteur a offert plus de deux heures et demie de musique, de chant et de danse à un public essentiellement jeune, issu des beaux quartiers.

La tournée américaine prévue en septembre 2001 avec l'Égyptien Hakim et l'Iranien Andy est annulée suite aux attentats du 11 septembre. Elle a en revanche lieu du 2 au 24 février 2002 à travers une dizaine de villes américaines. Le 11 mai, il retrouve la chanteuse Noa au Colisée à Rome pour la soirée "Time for life" organisée en faveur de la paix au Proche Orient, devant notamment le ministre israélien des Affaires étrangères, Shimon Peres.

Le 17 mai, c'est à Oran qu'il se produit. Son retour dans la ville de ses origines est pour lui source de vives émotions. Outre le côté exceptionnel du concert, c'est le recueillement sur la tombe de son père (il n'avait pas assisté à son enterrement) qui donne un caractère particulier à ce voyage. Lors de sa conférence de presse devant les journalistes algériens, il annonce aussi l'envoi à Universal Music, la multinationale à laquelle appartient sa maison de disques (Barclay), d'une lettre de démission "pour cause de non-compétence mais aussi de complot contre ma carrière".

Il continue à se produire sur scène avec notamment un passage sur la scène du Zénith à Paris lors du festival Latitudes Maghreb le 6 juin. Il invite à cette occasion plusieurs artistes inconnus (Cheb Akil) ou reconnus (Cheb Sahraoui). Il se pose en maître du raï alors que la critique lui conteste de plus en plus sa place. D'aucuns trouvent à cette occasion que la voix du chanteur a perdu de sa puissance. On le dit fatigué. Ses démêlés avec la justice française ne sont sans doute pas étrangers à cet état. En procès pour "abandon de famille" (il serait le père biologique d'un jeune garçon né en juin 1995 et qu'il n'a jamais reconnu), Khaled cumule aussi cette affaire avec une autre, mettant cette fois-ci en cause sa femme légitime. Avec cette dernière d'ailleurs, il devient père pour la troisième fois d'une petite fille.

Pendant l'été 2002, il continue ses concerts et se produit dans le monde arabe dont une escale en Jordanie et une autre au Festival de Beiteddine au Liban. Cette tournée est ponctuée de récurrentes critiques, voire d'appels à boycott à son encontre, à cause du concert donné à Rome en mai.

2004 : "Ya-Rayi"

Le raï n'est plus le courant musical porteur qu'il était. Khaled dont la voix semble avec le temps moins ample et forte, tente d'écrire un nouvel album. Après avoir présenté plusieurs maquettes à sa maison de disques Barclay qui les refuse, le chanteur se retrouve chez AZ, autre label du groupe Universal.

Le nouveau disque intitulé "Ya-Rayi" ("Mon opinion") sort donc en septembre 2004. Entièrement en langue arabe, les huit titres sont presque tous produits par Philippe Eidel, avec qui le chanteur a déjà travaillé et avec qui il se sent en confiance. Hormis les titres complètement raï "Ya Galbi" et "El Ghira", le reste est résolument tourné vers le châabi algérois. L'ambiance est donc plutôt rétro et Khaled endosse avec aisance les habits du crooner. Sur le titre "H'Mama", le chanteur a d'ailleurs fait appel à deux légendes, Maurice El Medioni, pianiste juif algérois et Blaoui Houari, chanteur des années 1950. Mais Khaled qui a déjà goûté plusieurs fois aux joies du métissage musical, confie un titre à Jacob Desvarieux du groupe Kassav', "Zine Zina", mélange surprenant de zouk et de raï. Sur "Ya-Rai" le premier simple et titre qui a donné son nom à l'album, la production est assurée par l'Américain Don Was avec qui il avait travaillé sur les tubesques "Didi" et "N'ssi n'ssi", espérant ainsi sans doute retrouver les voies du succès.

2009 : "Liberté"

En septembre 2006, Khaled revient dans les bacs par le biais de la bande originale du film "Indigènes" de Rachid Bouchareb. Pour la composer, il retourne à Oran et dans ses cabarets raï. Cette expérience lui donne le goût de sortir un album plus proche que les précédents, des racines originelles du raï. Celui-ci sort trois ans plus tard, le 30 mars 2009. Khaled le nomme "Liberté" et le réalise en s’affranchissant des boîtes à rythmes et autres synthétiseurs qu’il utilise habituellement.

Ce disque constitue un double retour aux sources puisque Khaled fait appel à Martin Meissonnier pour la réalisation. Celui-ci avait travaillé sur "Kutché", l’album qui avait révélé Khaled au grand public hexagonal. Le disque est enregistré dans les conditions les plus proches du live, avec les musiciens qui accompagnent le chanteur depuis trente ans. La plupart des morceaux sont habillée de cordes égyptiennes (enregistrées au Caire), ce qui donne un son acoustique et très mélodique à l’ensemble de l’album. "Liberté" fait revivre quelques anciennes chansons de Khaled, comme "Raïkoum", mais réhabilite surtout les "intros", ces longs préludes où la voix introduit tout en modulations le thème des chansons. Entonnées en dialecte oranais, celles-ci parlent de fête, d’amour, de tristesse…

Le 15 mai 2009, Khaled retrouve son public à l’Olympia, à Paris, et démarre une tournée qui le mène d'Alger au Luxembourg (là où il réside dorénavant) en passant par Nancy ou Zurich.

Le 11 juin 2010, il participe à la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de football au stade Soccer city à Johannesburg en Afrique du Sud, où il interprète "Didi", le plus grand succès de sa carrière.

On le retrouve au Cirque d’hiver à Paris, en septembre de la même année, où le chanteur anime une soirée hommage au raï "Cafés d’Oran" à laquelle participe Boutaiba Sghir, Cheba Zahouania, Cheb Sahraoui et le pianiste oranais Maurice El Médioni.

Il participe à la 12e édition du festival Mawazine à Rabat au Maroc le 21 mai 2012. À ses côtés, Angélique Kidjo, Magic System, Cheikh Lô, Calypso Rose, et Manu Dibango notamment.

2012 : "C'est la vie"

Le 31 juillet, il publie un nouvel album studio intitulé "C'est la vie" sur le label AZ Records, dont la production est assurée par le Marocain RedOne, connu pour ses collaborations avec Lady Gaga ou New Kids on the Block, entre autres. Parmi les 12 titres interprétés en arabe, en français ou en anglais, Khaled a collaboré avec le rappeur américain Pitbull ("Hiya Hiya"), le groupe de rock marocain Mazagan ("Dima Labess") et le chanteur Marwan ("Laila").

Le "roi du raï", marié à Samira, mère de ses cinq enfants, née de mère marocaine et de père algérien, n’a jamais caché son amitié avec le roi du Maroc Mohammed VI. Ce dernier lui offre la nationalité marocaine le 20 août 2013. Cet épisode lui vaut les critiques de ses compatriotes algériens et cela le blesse, lui qui rêve d'un Maghreb uni.

Le 13 novembre 2013, Khaled se produit à Paris, à l'Olympia.

Pour la Coupe du monde de football au Brésil en 2014, il forme un duo avec la star libanaise Nancy Ajram. Ils interprètent "Shajea Helmak" l'hymne commandé par un célèbre sponsor producteur de boisson gazeuse.  

Il renoue avec son public algérien en décembre, dans le cadre des festivités du soixantième anniversaire du déclenchement de la révolution : il se produit alors à La Coupole à Alger. L'année suivante, dans un cadre similaire (61e anniversaire du déclenchement de la révolution), il donne une série de concerts dans les villes de Constantine, Tindouf et Tamanrasset.

Justice

Le 3 avril 2015, le tribunal de grande instance de Paris condamne Khaled accusé de contrefaçon pour la composition de son tube "Didi" par l'auteur algérien Cheb Rabah. La cour d’appel de Paris lui donne finalement gain de cause en mai 2016.

En juillet de cette même année, il se produit à Carthage et à Hammamet en Tunisie, lors de festivals.

Suite à l’explosion qui a dévasté la capitale du Liban le 4 août 2020, Khaled a composé en quelques jours la chanson "Elle s'appelle Beyrouth" et dont les bénéfices sont reversés à la Croix-Rouge.

Ralenti par la pandémie de Covid-19 dans la préparation de son nouvel album qu'il a annoncé d'abord pour 2021, Khaled se produit en Arabie saoudite le 17 décembre 2021 sur la grande scène de salle Maraya, dans la ville Al-Ula, en plein désert.