journal oussama

      Article sur Georges Eugène Haussmann

Georges Eugène Haussmann naît à Paris le au 55, rue du Faubourg-du-Roule, dans le quartier Beaujon2. Il est le fils de Nicolas-Valentin Haussmann (1787-1876), protestant[réf. souhaitée], commissaire des guerres et intendant militaire de Napoléon Ier, et d'Ève-Marie-Henriette-Caroline Dentzel.

Le , il est nommé secrétaire général de la préfecture de la Vienne, puis, le , sous-préfet d'Yssingeaux (Haute-Loire)3. Il est successivement sous-préfet de Nérac en Lot-et-Garonne (le ), de Saint-Girons en Ariège (le ), de Blaye en Gironde (le ), conseiller de préfecture de la Gironde (1848), puis préfet du Var (le ), de l'Yonne () et de la Gironde (2 décembre 18512).

En poste à Nérac, il fréquente la bourgeoisie bordelaise, au sein de laquelle il rencontre Louise Octavie de Laharpe (1807-1890), protestante comme lui (son père est pasteur réformé selon l'acte de mariage), avec laquelle il se marie le à Bordeaux4. Ils ont deux filles : Henriette, qui épouse en 1860 Camille Dollfus, homme politique, et Valentine, qui épouse en 1865 le vicomte Maurice Pernety, chef de cabinet du préfet de la Seine, puis, après son divorce (1891), Georges Renouard (1843-1897), fils de Jules Renouard. Il a une autre fille, Eugénie (née en 1859), de sa relation avec l'actrice Francine Cellier (1839-1891), et descendance5[source insuffisante].

Sous l'administration d'Haussmann, les travaux et projets girondins ont été importants. De nombreuses lignes de chemin de fer ont été construites ainsi que des usines à Bègles. Les travaux de défense de la pointe de Grave ont été finalisés. Au niveau social, il a mis en place un système d'allocations aux filles-mères indigentes pour les aider à élever leur enfant et encouragé l'installation de bureaux de bienfaisance. À Bordeaux, de nombreuses voies ont été percées, l'éclairage au gaz et l'adduction d'eau se sont améliorés, notamment grâce à un projet de construction de trois fontaines monumentales.

Présenté à Napoléon III par Victor de Persigny, ministre de l'Intérieur, il devient préfet de la Seine le6 , succédant ainsi à Jean-Jacques Berger, jusqu'en . En 1857, il devient sénateur et, vingt ans plus tard, député de la Corse.

Le , l'Empereur lui confie la mission d'assainir et embellir Paris.

       

Quelles sont les règles du style Haussmannien ?

L’immeuble haussmannien répond à des règles strictes dont certaines élaborées à la fin de l’Ancien Régime et non modifiées par Haussmann. Notamment, la hauteur des immeubles dépend de la largeur des rues. Plus celle-ci est large plus l’immeuble est haut.
Dans ces immeubles, la distribution des activités, héritée du début du XIXe siècle, est toujours la même :
  • au rez-de-chaussée, on trouve des boutiques et le concierge ;
  • le 2e est un étage bourgeois qui abrite des appartements pour l’aristocratie ou la grande bourgeoisie ; les appartements ont une hauteur sous plafond importante et sont pourvus de balcons ;
  • le 5e étage est pourvu d'un balcon, tout le long de la façade ;
  • les combles abritent les employés de maison.      
    Quels sont les travaux réalisés ?

Quels sont les travaux réalisés ?

Il convient aussi d’évoquer les parcs et les jardins qui ont vu le jour à Paris sous le Second Empire : le parc Monceau, transformé par Alphand, l’un des ingénieurs d’Haussmann ; le parc des Buttes-Chaumont qui était une carrière de gypse depuis le Moyen-Âge ; le parc Montsouris, etc. Plus généralement, fidèle à ses idées hygiénistes, Haussmann souhaitait l’implantation d’au moins un square dans chacun des 80 quartiers de la capitale.

Le parc des Buttes-Chaumont est aussi une réalisation due à Haussmann
Crédit photo : ©Emilie Chaix/Ville de Paris :
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